Vous êtes sur le point d’acheter un bien immobilier (maison, appartement, immeuble,etc.) ? Vous n’arrivez pas à décider, entre choisir un cautionnement de prêt immobilier ou hypothèque ? Nous allons tenter, dans cet article, de vous aider à prendre la décision adéquate.
1. Entre cautionnement de prêt immobilier ou hypothèque, que choisir ?
Entre cautionnement de prêt immobilier et hypothèque, on a toujours du mal à décider. Que choisir pour s’assurer contre les évènements imprévus de la vie, protéger ses intérêts et garantir que son argent soit remboursé ?
Il est important de savoir que toute banque, avant de signer des contrats de crédits et donner son accord, elle pense bien évidemment aux moyens qui lui permettent de se protéger contre les imprévus (décès, défaillance, incapacité de régler ses mensualités) qui pourraient empêcher les emprunteurs de régler leurs dettes.
Ainsi, elle demande une ou plusieurs garanties de paiement (parfois l’engagement d’un garant à payer à la place de l’emprunteur si ce dernier se trouve en difficulté).
Par ailleurs, les offres de prêt diffèrent d’une banque à une autre. Certaines banques optent pour le cautionnement prêt comme forme de garantie puisque l’organisme de cautionnement se charge en cas de problème du recouvrement de la dette.
2. Les organismes de caution
Deux catégories d’organismes de caution se distinguent :
Il y a la filiale interne au groupe bancaire, par exemple la Camca au Crédit Agricole, la CEGC pour Caisse d’Épargne et banque populaire. Il suffit de demander auprès de votre banque, qui vous fournira les détails nécessaires sur ce point.
La deuxième catégorie est un organisme détenu par les grandes banques françaises, qu’on vous propose de contacter dès le dépôt de votre demande de prêt.
Il est à noter que le cautionnement est considéré, de nos jours, comme la forme de garantie la plus privilégiée avec plus des deux tiers des contrats de prêt approuvés par les sociétés de caution.
3. L’hypothèque, meilleure alternative ?
Dans certains cas, l’hypothèque se présente comme meilleure alternative.
Et pour cause, plusieurs raisons réglementaires.
On note également que les emprunteurs se tournent vers cette solution une fois leurs dossiers de prêt refusés par l’organisme de cautionnement.
On cite à titre d’exemple, un Prêt à l’accession sociale (PAS). Ce prêt ne peut pas être couvert par un organisme de caution si le montant du prêt dépasse les 15 mille euros.
Dans ce cas, le crédit fera obligatoirement l’objet d’une garantie hypothécaire, aucun autre choix n’est possible pour l’emprunteur.
Autre cas où l’hypothèque s’impose : les prêts à taux zéro (PTZ) en présence d’un Prêt à l’accession sociale (PAS) dans le plan de financement.
Si vous comptez déposer un dossier de demande de prêt du type bancaire classique, ou prêt PEL, prêt PTZ non lié à un PAS, il revient uniquement à la banque (celle que vous avez choisie) de choisir le type de garantie applicable.
Le cautionnement de prêt immobilier et l’hypothèque diffèrent également en termes de tarification. La première garantie impose un coût initial de près 1,5 % du montant du prêt.
Une partie de cette somme pourra être restituée à l’issue de l’emprunt. Par ailleurs, la garantie hypothécaire peut coûter moins cher avec un coût initial incluant les émoluments du notaire, une taxe de publicité foncière et une contribution de sécurité en plus des frais à main levée en cas de vente ou de rachat du crédit avant la fin du prêt. Le prêt PTZ et le prêt conventionné sont exonérés de taxe de publicité foncière. Mais la lourdeur administrative est perçue comme le plus grand handicap lié à l’expérience d’obtention d’un prêt hypothécaire.